
(TANESIE Eric) TEAM TRT 27 - POLE MOTO BRASSEUR 61 ans
2021: EWC FIM catégorie SUPERSTOCK
Engagé pour 4 course(s)
Objectifs pour cette saison : ENTRE 5EME ET 10EME
Ses réseaux sociaux
MAGASIN PARTENAIRE
POLE MOTO - S.E.E BRASSEUR
SUZUKI
GSXR
1000 CC
2020

(TANESIE ERIC) ROULE AVEC ...
RÉSULTATS
DATE | CIRCUIT | PAYS | RESULTAT | CHUTE | ABANDON | COMMENTAIRES | GALERIE |
09/10/2021 | MOST | REPUBLIQUE TCHEQUE | 8ème | NON | NON | C'était la première fois que le TRT27 s'engageait en tant que team permanent sur la totalité des épreuves de la Coupe du Monde d'Endurance. Notre objectif était de finir les courses et progresser tout au long de la saison. Nous sommes rentrés du Bol d'Or le mardi et 12 jours après, on repartait pour Most. Pas simple pour les bénévoles de prendre des congés dans un délai si court, de repréparer les motos et le camion pour un périple de 2600 km aller/retour. Bref notre objectif, se qualifier (108% du meilleur chrono), Régis Stoltz, Hugo Girardet et Cyril Eruam passerons l'exercice en pneus course, et Hugo réalisera le meilleur temps en 1'38. Nous partirons de la 24ème place, Hugo préférant faire l'arrivée c'est Cyril qui prendra le départ. On commence par un warm up décalé d'une heure pour cause de brouillard (le matin il avait gelé). Puis la procédure de départ dans laquelle nous devons retirer les pneus des couvertures chauffantes trop tôt vue les températures fraiches, mais aussi qui aurait nécessité 1 tour de chauffe supplémentaire. Les conséquences sont graves, deux tours après le départ Cyril perd l'arrière et par en highside (se retrouve éjecté), et la moto retourné. Heureusement il pourra se relever et ramener la moto. Le temps de réparer, nous repartons pour rallier l'arrivée, nous finissons à la 8ème place de la catégorie Superstock (moto de série) et la 18ème du général. Résultats, nous avons fini et marqué des points à toutes les courses. Nos débuts au Mans ont été difficile avec une 20ème place, mais nous avons progressé à Estoril avec une 11ème place puis au Bol avec une 9ème place. Nous clôturons ainsi une superbe saison 2021 à la 12ème place finale de la Coupe du Monde. Nous sommes très fiers du travail réalisé par toute l'équipe, récompensé par toutes ces lignes d'arrivée passées qui nous laissent des images et souvenirs qui resteront gravés, et qu'on essaye de partager avec vous qui nous suivez et soutenez. | |
19/09/2021 | LE CASTELET | FRANCE | 9ème | NON | NON | Bonjour à tous, quelle semaine nous avons passée ! Nous n'avions pu faire d'essais Pré-Bol (fin août) car le budget nous manquait. Nous n'avons pu faire que 4 heures d'essais le mardi puis 2 heures le jeudi pour mettre au point le châssis, pour améliorer le comportement de la fourche, et que les pilotes s'habituent au circuit (seul Régis avait fait le Bol Classic il y a 3 ans avec Romain son père sur la RC30 …). Lors des qualifications le jeudi, la pluie ou plutôt le déluge est tombé sur Hugo, ce n'est pas une moto qu'il fallait mais un jet ski !!! Seuls Cyril et Régis étaient qualifiés mais pas Hugo (vu les conditions). Le lendemain il faisait beau il s'est qualifié sans problème. Cyril est parti avec un bon pneu, mais la pression du pneu arrière ayant anormalement augmentée le grip n'était pas bon, il aurait dû s'arrêter pour réajuster mais il a continué, résultat à 2 secondes de ce qu'il est capable… Régis à assuré un bon chrono en petit 1'59 et c'est lui qui prendra le départ en 37ème position sur la grille. La suite du CR j'ai repris celui de Régis qui détaille bien le parcours …BOL D'OR...24H00 un vrai marathon qui oscille entre plaisir et douleurs Revenons sur le warm up car je ne vous ai pas tout dit. Les essais libres s'étant déroulés avec la moto mulet, je suis donc le 1er à rouler avec la moto dédiée à la course. 11h30 je pars puis dans le virage de gauche avant la ligne droite, je mets l'angle maxi, point de corde et je commence à accélérer fort et là… coupure... grand transfert de masse sur l'avant! Bon à 200 km/h.... ON/OFF vous avez vu à quoi je ressemble. Sur tout le circuit il n'y avait qu'un seul bac à gravier...et bien maintenant vous savez où il est. Au contact des cailloux, ma glissade s'est transformée en tonneaux immédiat. Je tape les pneus d'après les commissaires car moi je ne m'en souviens pas. Au premier impact j'ai compris que ma visière n'était plus là, je ferme vite les yeux et j'encaisse en espérant que ce ne sera pas long : les épaules tapent, les hanches, le tibia, les cuisses, les mains... Une fois à l'arrêt, je salue les p'tites étoiles dans mes pupilles, vois les commissaires qui s'enquièrent par 3x s'il y a de la casse. Je les rassure, non j'crois pas. Tout de même je suis évacué en ambulance pour le check up qui s'avère bon hormis tous les gravillons qui ont fusé sur mon visage. Je me regarde et comprends que je vais muter en schtroumpf dans peu de temps. Que faire ? abandonner ou continuer... non mais vous rigolez, ça fait 2 ans que je me bat pour être au niveau de ce type de course, le MONDIAL ! Vite, se souvenir que j'ai la chance de faire le départ, que c'est la 1ère course avec du PUBLIC, la Marseillaise en fond musical, que l'armée va faire un vol au-dessus et lâcher des parachutistes sur le circuit.... Faire preuve de mental et oublier la douleur, voilà ma réponse ! et j'ai 3h00 devant moi avant la course. On est à 1mn du départ, 37eme sur la grille, je suis face à face avec ma GEX. Je suis conscient qu'avec la douleur à la cuisse je ne vais pas être Usain Bolt, j'ai le palpitant en mode maxi, mes oreilles entendent les hurlements des spectateurs, oh là là.... La pression…comment faire pour me mettre dans ma bulle...il me reste 10 secondes…allez respire à fond...drapeau...plus le temps, ça courre à droite à gauche, j'y vais aussi avec l'impression que je n'avance même pas, hop je saute sur la moto, je réussi à choper quelques places et ça y est, on est dans la course. Fin du 1er relais, je rentre au box avec les applaudissements de mon équipe pour avoir tenu et fais le taf du départ de course. Cyril repart, mais au bout de quelques tours rentre au stand, il a des coupures, on hésite fait le diagnostic et … on change le commodo. Bingo ça marche, mais on repart 39ème Au fur et à mesure que les heures passent, on grapille des places. Mes 5 premiers relais, je ne me sens pas trop mal grâce aux bons soins du kiné Alex, que je tiens ici à remercier vraiment. Vers 2/3h du mat, arrive la pluie. Mon coéquipier qui était parti en pneus pluie me donne l'info qu'il y a une trajectoire sèche mais fine. Les pneus pluie vous le savez, ça vrille, ça secoue la moto et moi je kiff ça. Plaisir au pilotage en vue. Chouette je vais pouvoir penser à autre chose et oublier mes douleurs. J'enfourche la belle. Chaque sortie de courbe un peu rapide, ça sort en devers. Je passe le double droit du Beausset, je freine avec tendresse, arrive le virage avant la ligne droite du Mistral...âme sensible s'abstenir de lire la suite. Je sors en 1ère un peu fort, le pneu arrière se tord, je mets une grosse louche qui fait partir le pneu arrière en grosse glissade, je lâche un peu les gaz mais ça déplace mon arrière qui touche la peinture et là SOLEIL. La moto glisse, m'éjecte, je tape le sol avec toute la partie gauche de mon corps tête comprise. Je me retrouve au milieu de la piste, deux concurrents m'évitent (mille merci les gars) je me relève, vite se mettre à l'abri en zone sécurité. Le commissaire m'empêche de retraverser pour reprendre ma moto. Je dois attendre son aval, les minutes défilent. En face on s'occupe de ma moto qui retrouve le stand. Enfin je peux traverser en toute sécurité, je remonte la bande des stands en courant avec l'airbag gonflé et le manque d'air que cela induit à chaque inspiration. Bilan de cette 3ème chute, je suis fracassé physiquement et le moral en a pris un coup. J'arrive au stand, je quitte l'airbag, le remplace par ma dorsale (pas le temps de charger une cartouche), constate que l'équipe a déjà terminé la remise en état de la moto et hop, j'enfourche la GEX et fais mon relais complet. J'aspire alors à un repos bien mérité d'autant plus que j'ai un mal de tête carabiné. J'arrive au stand et constate qu'il n'y a pas de pilote ! Mon team manager arrive et me glisse l'info que je dois faire un second relais, les autres n'étant pas prêts à rouler. Je valide mais avec l'option courte c'est à dire de ne faire que 15 tours au lieu des 25, pas 1 de +, car je sais que mes limites sont là ! puis s'enchainent les relais avec Hugo Girardet et Cyril Eruam. Merci à vous deux d'avoir tenu des relais doubles, vous aussi, pour qu'on puisse récupérer tous à tour de rôle (Hugo fera d'ailleurs sont meilleur chrono en 1'59). Un beau travail d'équipe. J'ai repris le guidon vers 07h00 avec des pneus slick. La trajectoire sèche est de 40 cm....à 300 km/h c'est court. Eric Tanésie me dit que je suis à 2 secondes des chronos du SERT. Je fini ce relais assez fier de mes temps mais chaque muscle me crie REPOS. Mes 3 derniers relais se passent dans la douleur, les bleus aux 2 mains me font souffrir aussi. Le dernier panneautage m'indique T5, soit 5 derniers tours que mon cerveau va interpréter comme prends du plaisir, après c'est fini. Et c'est ce que j'ai fait, finir en souriant. Cyril fera l'arrivée et ainsi clôture ce formidable Bol d'Or à la 14ème place du général et la 9ème de la catégorie Superstock (moto de série). On est tous super content de revenir dans une spirale positive : 3 courses, 3 fois terminé, et 3 fois marqué des points dans cette Coupe du Monde. D'ailleurs nous sommes maintenant 14ème du classement provisoire. Trop fier de toute l'équipe et des pilotes qui sont remontés à bloc et fier du travail réalisé. C'était une course folle, conditions changeantes (pluie, sec, pluie, sec) avec la valse des changements de pneus, et nous n'avons pas été épargnés, mais nous n'avons rien lâché et prouvons que le TRT27 est toujours présent en tant que team depuis 2002 mais en tant que pilote depuis 1996, soit 25 ans cette année. Etant team permanent pour la première fois, nous espérons finir toutes les courses pour fêter ça !!! Un clin d'oeil aussi sur la fiabilité des SUZUKI car avec une ligne droite à environ 325 km/h pendant 23 secondes et ce sur les 641 tours, la mécanique a bien tenue !!!. Merci à tous nos partenaires mais aussi à tous ceux qui nous suivent. | |
17/07/2021 | 12H D'ESTORIL | PORTUGAL | 11ème | NON | NON | Départ de la course à la 29ème place, c'est Federico Napoli qui a pris le départ son frère Christian est sur la 91. Notre tableau de marche est de rouler régulier, pas de chute pour rallier l'arrivée. Le circuit étant très physique pour les pilotes et machines. Les 3 pilotes ont assuré le travail, notre méconnaissance du circuit nous obligera à changer notre stratégie de plaquettes de freins et par la même occasion de pneus. Hugo se fera surprendre mais il a juste éraflé le carénage que nous n'avons pas changé, mais il a dû s'arrêter car son airbag c'est déclenché. Le temps de changer les pneus, plaquettes et Hugo son airbag nous avons perdu 5 mn. Après cet incident, Federico se fera une frayeur en rattrapant un high-side sans tomber qui est passé à la TV, impressionnant... les pilotes et toute l'équipe n'ont rien lâché et cela a payé, nous franchirons la ligne d'arrivée à la 23ème place et la 11ème de la catégorie Superstock. Nous sommes maintenant 18ème de la Coupe du monde d'endurance. Comme au Mans, je suis très fier de mon équipe, qui était plus réduite pour ces 12h, et fait des interventions au stand rapide. Anecdote, pour les changements de roue avant j'avais mon fils Yohan et Morgane sa copine. On vient juste de se quitter et pourtant on a déjà hâte de se retrouver..., nous avons beaucoup appris sur l'électronique et voulons revenir au Bol d'Or encore plus affûté. Comme prévu nous retrouverons Cyril Eruam qui n'était pas dispo pour Estoril. Prochaine date le Bol d'Or les 18 et 19 septembre. | |
13/06/2021 | LE MANS | FRANCE | 20ème | NON | NON | Retour sur notre course. Content de retrouver nos pilotes Cyril Eruam, Cyril Brunet Lugardon, Hugo Girardet (20 ans) et Régis Stoltz (pilote de réserve). Nous profitons des essais du mardi pour améliorer le châssis ainsi que l’électronique avec l’aide de Florian et Guillaume. La cohérence des pilotes et du staff nous ont permis de faire une moto facile typée pour l’endurance. En qualification, Cyril Brunet Lugardon fera le meilleur chrono le jeudi puis Hugo améliorera de 5 millièmes autant dire le même chrono. Finalement nous partirons de la 41ème place. Cyril Eruam prendra le départ, consigne prudence sur le premier relai et puis on commence à remonter au bout de 3 relais à la 34ème place. Malheureusement nous commençons par avoir une perte du Traction contrôle. Nous allons commencer une série d’arrêt au stand pour divers pb électronique / électrique avec changement de capteur avant puis arrière, puis un boitier ECU, puis une centrale inertielle. Et pour finir un faisceau électrique complet, mais le problème toujours pas réglé nous oblige à le rechanger… bref 2 heures 40 de démontage / remontage autant dire qu’on ne lâche rien, toute l’équipe s’est mobilisée pour faire repartir la moto. Evidemment en repartant de la 44ème place à quelques 92 tours de la précédente moto, l’objectif à changer, il faut rallier l’arrivée. Les pilotes ont effectué des relais très réguliers et d’un très bon rythme de nuit, Hugo pour qui fait ses premières 24 H assure très bien. Les pilotes ne lâchent rien, nous remontons au gré des abandons mais en début de matinée un pb de shift down fera chuter Hugo dans la Dunlop, pas cool surtout qu’il s’est abimé le genou. Il ramène la moto et mettons 11 min à la réparer. Malgré cela Hugo à tenu à assurer son avant dernier relai et pour fêter sa première participation nous lui faisons reprendre le guidon 15mn avant la fin pour qu’il puisse vivre ce passage de la ligne d’arrivée !!! C’est d’ailleurs une émotion spéciale (même s’il manque les spectateurs), Nous avons passé cette foutue ligne, mais l’autre objectif était de finir classer (c’est à dire effectuer 75% du nbre de tours du vainqueur). Il fallait faire 622 tours et nous en avons fait 631, c’est juste mais nous avons réussi aussi à marquer le point de la 20ème de la catégorie Superstock. Cela récompense toute l’équipe, car avec le retard du début de course ce n’était pas gagné … |